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Casablanca : "Le Garçon et le Héron" de Miyazaki projeté en avant première à Megarama
01/11/2023 - 11:33
Mohammed Fizazi | Ayoub MouhyiddineDix ans après "Le vent se lève", le légendaire cinéaste d’animation japonaise nous livre une nouvelle pépite qui lui a nécessité plus de sept ans de labeur. Adapté du roman de Genzaburo Yoshino, ce film s'annonce déjà comme une réussite phénoménale. En témoigne son démarrage fulgurant au box-office japonais, établissant un nouveau record pour le célèbre studio Ghibli.
L'intrigue plonge le spectateur dans le quotidien de Mahito, un jeune garçon de onze ans qui, suite à la disparition tragique de sa mère, retourne dans son village natal. C'est au sein d'un domaine ancestral qu'il croise la route d'un majestueux héron cendré. Ce dernier l'entraîne dans une série d'aventures, l'aidant à comprendre et appréhender les énigmes de l'existence.
Le film nous livre une synthèse de l'œuvre de son réalisateur. Tous les ingrédients qui ont fait ses succès précédents y sont présents, et les fans de la première heure reconnaîtront les diverses références aux œuvres précédentes, parsemées tout au long de ce nouveau film.
Comme souvent avec Miyazaki, les thèmes universels sont au rendez-vous. Indépendance, liberté, technologie, le cinéaste explore ces sujets avec profondeur et une finesse, le tout enveloppé par des personnages aux caractères bien trempés et à la moralité complexe.
Lors de l'avant-première, Mohammed Khounna, distributeur pour Film Event Consulting, a partagé son enthousiasme : "C'est une première mondiale. Le film sera lancé demain sur tous les écrans hors Japon. Nous sommes extrêmement fiers d'accompagner ce film ce soir au Mégarama de Casablanca." Il a également évoqué l'évolution du cinéma d'animation au Maroc et l'impact des films d'animation, tels que "Pat Patrouille" ou encore "Trolls 3". Pour lui, chaque film trouve son public au Maroc et “c'est ça ce qui est bien”.
Il a ensuite décrit le film comme étant un voyage initiatique, soulignant l'importance de la thématique du deuil, particulièrement touchante pour la culture marocaine très attachée à la famille. Pour Khounna, les œuvres de Miyazaki devraient être introduites dans les programmes scolaires, car elles participent à l'éducation à l'image.
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